Nike Maxfly

Maxfly

Nike a ajouté pour la première fois sa plaque révolutionnaire en fibre de carbone à une chaussure de sprint en 2020, créant ainsi une chaussure dite « super spike ». Peu après, la nouvelle Maxfly a dominé les Jeux olympiques de Tokyo, reportés, devenant l'une des silhouettes athlétiques les plus renommées au monde.

La Nike Maxfly est optimisée pour la vitesse. Le modèle original est doté d'une semelle avant-gardiste qui combine une grande unité Zoom Air à double chambre à profil bas à l'avant-pied et un talon en mousse ZoomX légère et réactive. Une plaque en fibre de carbone rigide sur toute la longueur, spécialement conçue pour améliorer la compression du Zoom Air, offre un retour d'énergie exceptionnel, tandis que le drop négatif maximise l'amorti sous la plante du pied et facilite la propulsion, l'airbag améliorant la stabilité grâce à son côté médial plus large. La plaque de la semelle extérieure offre une adhérence incroyable grâce à un ensemble de 7 crampons amovibles à l'avant-pied et à un motif de bande de roulement ondulé, tandis que sa tige Flyweave légère et profilée assure une stabilité et un maintien fermes grâce à un talon structuré, des lacets crantés et de fines couches de rembourrage sur la languette et le talon. Enfin, un revêtement soudé minimaliste protège les orteils, et un Swoosh accrocheur s'étend de manière saisissante le long du flanc latéral.

La Nike Maxfly a fait forte impression lors de ses débuts olympiques, les athlètes l'ayant portée lors de leurs performances médaillées dans toutes les courses de sprint. Parmi les résultats remarquables, citons l'or et l'argent remportés par Lamont Marcell Jacobs et Fred Kerley au 100 m masculin, ainsi que le remarquable triplé des sprinteuses jamaïcaines Elaine Thompson-Herah, Shelly-Ann Fraser-Pryce et Shericka Jackson chez les femmes. Thompson-Herah a également remporté l'or au 200 m, tandis que Kenneth Bednarek a décroché l'argent chez les hommes et que les coureurs équipés de la Maxfly ont remporté l'argent et le bronze dans les deux courses de 400 m.

Nike a lancé la Maxfly 2 en 2024, affinant son système dit « base de soutien » avec une semelle extérieure plus large et plus plate, surélevée sous le gros orteil pour offrir une meilleure stabilité, en particulier dans les virages. Elle est fabriquée à partir d'un Pebax plus léger, plus réactif et plus résistant, et le crampon central arrière a été supprimé pour n'en laisser que 6. Ces crampons sont disposés de manière à ce que les athlètes puissent en garder au moins trois engagés à tout moment pour une traction optimale, avec des nœuds arrondis offrant une adhérence secondaire. La Flyplate mise à jour s'harmonise avec cette nouvelle semelle extérieure, tandis que la tige améliorée intègre des fils Flyweave légers et des bandes dynamiques coupées en diagonale sur les côtés pour stabiliser le pied. Son espace interne a également été repensé, offrant un ajustement sûr et verrouillé à un plus large éventail de formes de pieds.

La Nike Maxfly 2 faisait partie du Blueprint Pack en juillet 2024, qui présentait les chaussures de sport à amorti Air les plus innovantes de la marque avant les Jeux olympiques de Paris. Une fois de plus, cette chaussure à pointes a été très présente dans toutes les épreuves de sprint, remportant plusieurs médailles. Sa performance au 200 m a été particulièrement remarquable. Letsile Tebogo a remporté l'or et Kenny Bednarek l'argent chez les hommes, tandis que Brittany Brown a décroché le bronze chez les femmes, prouvant ainsi l'amélioration de la Maxfly 2 dans les virages.

Dotée d'une combinaison révolutionnaire de technologies, la Nike Maxfly est une chaussure à pointes ultra-rapide mais stable, avec un design axé sur la performance, conçue pour dominer tous les sprints.