Chaussures Nike Victory

Victory

La Nike Victory a été lancée pour la première fois en 2008 en tant que chaussure à pointes légère pour la course de demi-fond. Au cours de la décennie suivante, elle a fait l'objet de diverses mises à jour et, au début des années 2020, la série a été repensée et dotée de nouvelles technologies performantes.

La Victory originale était ultra-légère, avec des innovations telles que l'utilisation de fils solubles pour gagner chaque gramme possible. Pionnière dans l'utilisation des câbles Flywire, elle a également introduit un trou au talon qui maintient le pied, réduit la pression et allège le poids. Avant sa sortie, l'athlète Alan Webb a prouvé l'efficacité de la Nike Victory en la portant pour courir le mile le plus rapide jamais réalisé par un Américain, et Bernard Lagat a confirmé cette performance en remportant les médailles d'or du 1 500 m et du 5 000 m aux Championnats du monde d'athlétisme de 2007.

Au cours de la décennie suivante, Nike a commercialisé deux autres versions avant de repenser complètement la Victory pour les Jeux olympiques de Tokyo. Sa tige légère en AtomKnit épouse parfaitement le pied et offre une résistance à l'absorption d'eau ainsi qu'une excellente respirabilité. Les lacets crantés s'associent au trou caractéristique au talon pour offrir un maintien sûr, tandis que la languette fine et le rembourrage minimal du col garantissent un design aussi léger que possible et que l'avant-pied spacieux offre de la place pour les orteils. Sa semelle intègre une unité Zoom Air à double chambre à l'avant-pied avec un côté médial plus large pour plus de stabilité. La mousse ZoomX réactive amortit le milieu du pied, le talon et les orteils, s'harmonisant avec la plaque rigide en fibre de carbone sur toute la longueur pour générer une propulsion puissante. Sous l'avant-pied se trouve une plaque de semelle extérieure durable avec six crampons amovibles qui, en plus de maximiser le retour d'énergie, offre une traction primaire exceptionnelle. Les rainures ondulées ajoutent une adhérence secondaire, tandis que le talon est doté de crampons minimaux pour privilégier les coureurs qui attaquent avec l'avant-pied. Comme ses prédécesseurs, la Nike Air Zoom Victory revisitée a accompli de grandes choses, puisque Athing Mu, Emmanuel Korir et Faith Kipyegon ont tous remporté des titres olympiques en demi-fond en la portant.

Nike a lancé la Victory 2 à temps pour les Jeux olympiques de 2024 à Paris, en y apportant des améliorations en termes de vitesse, de stabilité et de sécurité. Les prototypes ont été testés par des athlètes de haut niveau, comme la superstar du 800 m Keely Hodgkinson, dont les commentaires ont permis d'améliorer la semelle. Celle-ci est désormais dotée d'une semelle extérieure à quatre crampons plus résistante, avec une zone large et plate au milieu du pied et une plateforme surélevée sous le gros orteil pour améliorer la stabilité, en particulier dans les virages. La plaque en fibre de carbone a été remodelée pour s'adapter à cette nouvelle conception, avec une nouvelle formulation plus légère et plus réactive. La traction secondaire est assurée par des nodules miniatures arrondis sur les plaques en TPU de l'avant-pied et du talon, tandis que les câbles de contention au milieu du pied et les renforts minimaux au talon et à la pointe de la tige AtomKnit offrent une structure supplémentaire pour un meilleur maintien sans sacrifier la respirabilité ou le poids.

Au cours de sa phase de développement, les athlètes Nike ont battu cinq records du monde avec la Victory 2, qui s'est illustrée à Paris, où Hodgkinson l'a portée pour remporter la médaille d'or du 800 m. Parallèlement, les athlètes kenyanes Faith Kipyegon et Beatrice Chebet ont remporté l'or respectivement au 1 500 m et au 5 000 m, tandis que Cole Hocker est sorti vainqueur d'une course masculine dramatique au 1 500 m.

Avec son design ultra-léger et sa semelle de pointe très réactive, la Nike Victory est l'une des chaussures à pointes pour le demi-fond les plus rapides jamais créées.